samedi 6 juillet 2019

LES CANADIENNES HUMANA-PAREDES ET PAVAN, CHAMPIONNES DU MONDE DE VOLLEYBALL DE PLAGE !


Lorsqu'on demande aux gens, un peu partout dans le monde si elles connaissent le Canada, bien peu répondent par l'affirmative, même aux États-Unis, le pays voisin.  Et les personnes qui en savent quelque chose ont en tête des images de nature sauvage, de neige et de froid.  Loin d'elles l'idée d'associer ce grand et vaste pays, au soleil, à la chaleur et aux plages.  Ni au volleyball de plage où ce sont plutôt les Brésiliennes ou les Américaines qui ont l'habitude de s'illustrer et de triompher.

Pourtant ce sont des Canadiennes, Melissa Humana-Paredes (à gauche sur la photo ci-dessus) et Sarah Pavan qui sont maintenant championnes du monde à la suite de leur victoire historique aux championnats mondiaux qui se poursuivent à Hambourg, en Allemagne.  Elles ont vaincu les Américaines April Ross et Alix Klineman en deux manches au pointage identique de 23-21.


Ce n'est qu'au cours des dernières années que le Canada a commencé à s'illustrer sur la scène du beach volley féminin.  Une cinquième place aux Jeux Olympiques de 2016 à Rio, avec Pavan, 32 ans, de Kitchener, Ontario, qui avait fait équipe avec Heather Bansley.  Et une quatrième position aux mondiaux, il y a deux ans, à Vienne, avec nos deux championnes qui en sont à leur troisième saison ensemble.




Le tournoi de Hambourg n'avait pas été facile jusque là pour les Canadiennes.  Dans les matchs préliminaires, elles avaient peiné, ne disputant pas leur meilleur volleyball.  Elles ont dû batailler ferme et s'accrocher difficilement pour se rendre en finale.  Ce qui ajoute d'ailleurs une saveur spéciale à leur médaille d'or.  On n'attendait pas ce dénouement puisqu'elles étaient semées sixième avant le tournoi.


Après la remise du trophée confirmant leur suprématie, Humana-Paredes, 26 ans, de Toronto, mesurait tout le chemin parcouru pour en arriver là : «C'est l'aboutissement de beaucoup de travail ardu, avec beaucoup de sang, de sueur et de larmes; beaucoup d'échecs et de succès, sur un long parcours qui nous a menées à ce moment», a-t-elle déclaré, émue, en promettant de respecter la tradition canadienne en fêtant cette grande victoire «à la pizza et à la bière», avant de voyager vers les autres compétitions qui les attendent sous peu.




Ce succès assure également une place au Canada en vue des prochains Jeux Olympiques, à Tokyo, l'an prochain.  Melissa ajoute que ce championnat les prépare bien pour cette grande réunion des meilleurs athlètes de la planète : «C'était l'un de nos plus grands objectifs.  C'est le point culminant de notre saison et je pense que nous sommes sur la bonne voie pour les Olympiques.  Nous savons ce que nous devons faire pour gagner.  Et le fait que nous ayons pu accomplir cela aujourd'hui en continuant de bâtir nos succès ensemble, en jouant contre les meilleures équipes au monde, et en sachant que nous pouvons encore nous améliorer, c'est excitant !»


Les nouvelles championnes ont surtout attribué leur belle victoire d'aujourd'hui à leur excellente défensive et à leurs nombreux blocs contre les puissantes frappes des Américaines.  




Bien joué les filles !  Félicitations !  Tous les Canadiens et toutes les Canadiennes sont fiers de vous !  C'est l'été au Canada et...en passant, il fait chaud durant cette saison, et il y a beaucoup de plages en ce grand et vaste pays...


vendredi 28 juin 2019

LES REINES DU BEACH VOLLEY FÉMININ.


L'été, le soleil, les vacances, la plage et le beach volley ball : quelle bonne recette pour s'amuser et avoir du bon temps avec les ami(e)s et la famille !  Bien sûr, pour avoir plus de plaisir à pratiquer ce jeu estival par excellence, il est préférable d'avoir un minimum d'habileté.  Sinon, les échanges de ballon entre les joueurs ou les joueuses sont plutôt brefs et erratiques !

S'il est fort divertissant et plaisant de pratiquer ce sport admis aux Jeux Olympiques en 1996, c'est également captivant d'admirer les performances des athlètes qui le portent à un niveau hallucinant à l'occasion des divers championnats régionaux ou mondiaux.  Certaines nations excellent davantage que les autres sur la scène internationale.



Chez les volleyeuses, les Brésiliennes se classent parmi les championnes depuis les vingt-cinq dernières années, avec les Agatha Bednarczuk, Larissa França et autres Maria Elisa Antonelli (photo ci-dessus).



Les Américaines ont aussi dominé pendant longtemps grâce aux prouesses de Misty May, Kerri Walsh, April Ross (photo ci-dessus).  Les Chinoises ont également connu leurs heures de gloire avec Xue Chen (photo ci-dessous) et Zhang Xi.




Plus récemment, ce sont les Allemandes qui se sont imposées.  Elles sont les championnes actuelles qui chercheront à défendre leur titre dans le tournoi de championnat du monde qui s'amorce bientôt dans leur pays, à Hambourg.

Qu'est-ce qui fait la différence chez les reines de cette spectaculaire discipline dont on peut apprécier encore plus la magie lors des reprises au ralenti à la télé ?  Il y a beaucoup de points communs avec les qualités requises dans d'autres sports.  Mais c'est le grand nombre d'atouts nécessaires pour grimper sur les marches des podiums qui étonne.



Plus Haut, Plus Grand, Plus Fort

Le physique est bien entendu très important pour surclasser les adversaires.  À cause des méthodes d'entraînement toujours plus perfectionnées, certaines athlètes de grande taille ou faisant davantage osciller la balance ne sont plus désavantagées comme autrefois sur le plan de la vitesse ou de l'agilité.  Chez les hommes, on assiste au même phénomène dans des sports comme le football, le basket ball ou le hockey.  En combinant un redoutable mélange de physique imposant, de force et de rapidité d'exécution, ils ou elles arrivent à des performances supérieures et inégalables.  Une volleyeuse dans une forme incomparable, qui mesure 6 pi 3 po et qui allie grande portée (autant en longueur qu'en hauteur) et ultra-vivacité ne peut qu'avoir le dessus sur des adversaires moins favorisées physiquement.



Travailler, Pratiquer, comme des Forcenées

Les meilleurs dans leur sport sont souvent ceux ou celles qui travaillent ou pratique le plus dur, le plus souvent, avec discipline et acharnement.  On constate la même ardeur au travail chez les grands artistes ou chez les vedettes les plus éblouissantes du cirque.  Les super championnes de beach volley savent se préparer autant mentalement (extraordinaire pouvoir de concentration) que physiquement (arrivent très tôt au gym).  Les entraîneurs au hockey disent souvent cela : on joue comme on pratique.  Pas de bon entraînement : pas de bonnes performances...  Cette maxime s'applique à tous les domaines, qu'ils soient sportifs, artistiques ou tout travail qui demande un bon rendement.

L'entraînement amène la bonne forme physique.  Primordiale pour la souplesse, la force, la rapidité de réaction, l'endurance et l'acuité de tous les sens; toutes des aptitudes indispensables pour jouer au beach volley de haut niveau.  Seuls les experts et les joueuses professionnelles savent à quel point le volleyball de plage exige une force mentale incroyable.  La pression du jeu, la charge mentale est lourde à supporter.  Seules les grandes championnes réussissent à s'en charger adéquatement et à en faire un important élément de la victoire ultime. 

Un désir fou, une faim insatiable de victoire, une volonté de fer et une détermination à toute épreuve




Pour être une coche au-dessus des autres, c'est souvent l'intensité qui fait la différence.  On a vu ça chez des athlètes qui ne possédaient pas tous les avantages physiques pour déclasser leurs opposants.  Au hockey, par exemple, on se souviendra éternellement du regard de feu de Maurice «Rocket» Richard (photo ci-dessus).  Assez petit de taille mais avec une volonté sur-humaine qui l'a élevé au faîte de sa profession, au point d'en faire une légende et un symbole pour tout un peuple.

Ce phénomène, cette obsession de vouloir sans cesse se perfectionner afin de jouer toujours mieux, est également fréquent chez les joueuses de tennis.  En beach volley, les championnes ne se contentent pas d'être excellentes.  Elles désirent constamment s'améliorer en raffinant, par exemple, leurs techniques.  C'est un art que de savoir comment frapper exactement le ballon.  Chaque mouvement de balancier est savamment exécuté avec précision et force.  C'est tout un spectacle de voir ces super women pivoter ou plonger pour sauver un point ou exécuter une passe pour la coéquipière.

L'intensité des championnes les plus admirables est souvent contagieuse.  Que ce soient leurs coéquipières ou leurs opposantes, le fait de voir les meilleures se défoncer pour gagner incite à faire de même.  Celles qui montent sur la première marche des podiums surmontent parfois des obstacles infranchissables pour d'autres joueuses plus ordinaires.  On a vu des championnes gagner même si elles étaient blessées ou vivaient des épreuves personnelles.  Comme Kerri Walsh, une droitière devant jouer de la gauche à cause d'une blessure au bras droit !  Et l'emporter quand même ! 



Une capacité d'anticipation exceptionnelle

Tous les grands du sport possèdent ce genre de sixième sens qui leur permet d'anticiper le jeu de leurs coéquipiers ou de leurs opposants.  Au hockey, Wayne Gretzky, le meilleur hockeyeur de tous les temps, avait comme nul autre cette vision du jeu qui lui permettait d'être en avance sur les autres.

La même chose s'avère chez les meilleures volleyeuses de plage.  Tous leurs sens sont aiguisés.  Non seulement tous leurs mouvements sont parfaitement synchronisés et coordonnés, mais elles savent d'instinct ou d'expérience ce que leurs adversaires feront sur telle ou telle séquence de jeu.  Un peu beaucoup comme les gardiens de buts au soccer ou au hockey, avec la rondelle ou le ballon, elles ont la faculté de toujours bien repérer et suivre le ballon des yeux et de jouer parfaitement les angles de la surface de jeu.

Oui le volleyball de plage est un beau sport.  Et lorsqu'il est pratiqué par de jolies filles en bikini, c'est encore plus splendide !  Comme le démontre la vidéo qui suit, accompagnée par la musique de Maroon 5, «Girls like you» :


LA  SPRINTEUSE  ALLEMANDE  REBEKKA  HAASE  EN  QUÊTE  DE  LA  GLOIRE  OLYMPIQUE  À  PARIS. Pour un ou une athlète de haut niveau, il n'y...