Puisque ses parents et ses frères s'adonnaient tous à la pratique du surf, Malia fut elle aussi entraînée à leur suite. Si tôt, en fait, qu'elle ne se souvient même pas si quelqu'un lui a enseigné les rudiments de ce sport nautique. Elle a appris à surfer d'elle-même, tout naturellement, en regardant faire les autres, en jouant avec les vagues, comme une petite sirène !
Cette passion pour le surf prend une envergure plus sérieuse lorsque Malia dépasse l'âge de dix ans. À l'adolescence, ce joli brin de fille, (dont l'arbre généalogique a des racines et des branches hawaïennes, espagnoles, allemandes, sans oublier celles originant des Philippines), perfectionne sa technique et son style jusqu'à devenir championne amateur des États-Unis, alors qu'elle est à peine âgée de 15 ans. Belle façon de se distinguer tout en devenant la fierté de sa famille et de ses compatriotes hawaïens. Sa popularité grandira beaucoup, peu de temps après, quand le magazine SURFING en fera une de ses figures d'affiche pour son édition "spécial maillots de bain". Ce coup d'éclat lui ouvre les portes d'une seconde carrière, celle de mannequin.
Cette double renommée, en sport et en beauté, capte l'attention des jeunes américains, plus spécifiquement, des jeunes filles américaines. Mlle Jones devient une idole à Hawaï et on se demande même si un de ses admirateurs, le futur président des USA, Barack Obama, (lui aussi Hawaïen), n'a pas prénommé sa fille aînée Malia, en l'honneur de la championne de surf. Si, par la suite, cette reine de beauté a accordé la priorité à sa carrière de surfeuse professionnelle, elle n'a pas abandonné pour autant ses activités de "modeling". C'est ainsi qu'on retrouvera ses superbes photos dans de grands magazines comme : COSMOPOLITAN, ESQUIRE, MAXIM, SHAPE, PEOPLE et SPORTS ILLUSTRATED. Elle prendra également la vedette dans des publicités sur papier et à la télé : COCA COLA, la bière CORONA, les shampoings VO5, CAPRI SUN, AMERICAN EXPRESS, etc. Les compagnies LILO & STICH et les FILMS DISNEY l'engageront aussi comme consultante.
Progressivement, à mesure que les années passent, la carrière de mannequin de Malia prend le dessus sur celle de surfeuse professionnelle. Le magazine PEOPLE la met au premier plan en la choississant pour faire partie de son palmarès des 50 plus belles femmes. La revue ESQUIRE en rajoute en la classant parmi ses dix athlètes les plus "sexy". Bientôt également, la firme MAMBO GRAPHICS SPORTSWEAR la recrute comme designer d'une ligne de costumes de bain. En demande partout dans le monde, Malia Jones fait de la vague ! Elle voyage dix mois par année et vit tour à tour en Europe, en Amérique et en Australie. C'est d'ailleurs à ce dernier endroit qu'elle rencontre celui qui deviendra son mari en 2007, le surfeur professionnel Luke Stedman. Deux ans plus tard, leur fils Spike naîtra de cette union.
Récemment, le couple s'est séparé et Malia semble ajouter une autre corde à son arc en devenant animatrice à la télé.
Pour enrober musicalement les photos que j'ai assemblées dans le montage ci-dessous, j'ai choisi la pièce RIDE. Ça pourrait être une jolie mélodie de réconciliation entre Malia et son époux, si ce dernier pouvait chanter aussi bien que les auteurs de la chanson : les CARY BROTHERS. Le titre "Ride" peut faire allusion à l'expertise de la surfeuse chevauchant sa planche comme elle-seule peut le faire. "Ride" a aussi une connotation associée au voyage (take a ride). On sait que Malia est une grande voyageuse. Enfin, peut-être que le mari et l'épouse, deux surfeurs professionnels, pourront être en mesure de "surfer" sur leur amour passé pour faire un autre bout de chemin ensemble...