mercredi 4 juin 2025

LA SURFEUSE CAROLINE MARKS : UNE CHAMPIONNE SURNATURELLE ET UNE COVER GIRL ADMIRABLE !



CAROLINE MARKS A ÉTÉ LA PLUS JEUNE ATHLÈTE À GAGNER SUR LE CIRCUIT PROFESSIONNEL DU SURF FÉMININ ET À EXCELLER AUX JEUX OLYMPIQUES.


Le succès et la gloire olympique ne se sont pas fait attendre pour la championne de surf Caroline Marks. Originaire de Floride, cette Américaine a atteint l'apogée de son sport à seulement 22 ans l'année dernière. Fait exceptionnel dans n'importe quelle discipline, la même année elle a été couronnée championne de la World Surf League (WSL), et elle a également remporté la médaille d'or aux Jeux Olympiques de Paris.

Cela préfigurait peut-être ses futurs exploits lorsque son père Darren l’initia au surf un certain vendredi, alors qu’elle n’avait que sept ans. Dès le dimanche suivant, elle était non seulement capable de maintenir son équilibre sur sa planche, mais également d’effectuer des virages dans les vagues.

Aînée des filles dans une famille de six enfants, Caroline observait ses frères s'amuser avec enthousiasme sur le plan d'eau devant leur maison située à Melbourne Beach, en Floride. Ses frères ne cessaient de répéter que le surf était l'activité la plus "cool" au monde. Cela a incité leur jeune sœur à essayer de les imiter, dans le but de les impressionner et de vérifier la véracité de leurs propos.



C'est ainsi que fonctionne toujours la famille Marks. Tous ses membres se défient mutuellement et s'encouragent à gravir sans cesse les échelons du succès.  Cela a toujours été la principale motivation de Caroline : exceller pour sa famille; pour la fierté des siens.

Depuis son plus jeune âge, dotée d'un talent exceptionnel et d'une éthique de travail exemplaire, Caroline Marks n'a cessé de chercher à se perfectionner et à découvrir tous les astuces et les subtilités de son sport favori.  Dotée d'une grande capacité d'apprentissage, elle a assimilé une multitude de connaissances en observant attentivement les meilleurs surfeurs et surfeuses du monde.

Engagée dans des compétitions dès l'âge de huit ans, cette jeune fille, dont la mère et la grand-mère sont d'origine grecque, a rapidement progressé et franchi les étapes.  Peu importe les niveaux de compétition, elle battait des concurrentes bien plus âgée et expérimentée qu'elle.



À 11 ans, Caroline remporte son premier concours national.  Elle se souvient : «Le sentiment que j'ai eu était tellement incroyable, j'étais au sommet du monde et je me sentais tellement bien» (...) «Je pense que c'est là que j'ai eu un déclic, c'est là que je me suis dit : c'est ce que je veux faire pour le reste de ma vie et je ne veux jamais m'arrêter».

Les fins connaisseurs du sport ne se tromperont pas.  À 12 ans, Caroline est si dominante, qu'ils savent déjà qu'elle sera championne du monde.  Ce n'est pas une question de "si" mais de "quand".

Deux ans plus tard, Marks devient la plus jeune surfeuse de l'histoire à être sélectionnée dans l'équipe nationale des États-Unis.  Elle est également la protagoniste d'un court documentaire produit par Red Bull TV, intitulé "That's Caroline", qui retrace son histoire, incluant notamment un voyage familial en Grèce, terre de ses ancêtres maternels.



La famille saisit cette occasion pour rendre hommage à la grand-mère du clan, récemment disparue. Caroline gardera à jamais le souvenir de ce qui fut l'un des plus beaux voyages de sa vie.

L'année suivante, établissant un nouveau record, elle devient la plus jeune surfeuse à se qualifier pour le championnat de la World Surf League. Elle se classe au 7e rang, mais impressionne tellement les juges qu'ils lui attribuent sans hésiter le titre de recrue de l'année 2018. 

En 2019, elle bat déjà régulièrement, à 17 ans seulement, les meilleures surfeuses du Tour de la WSL, dont : la septuple championne du monde Stephanie Gilmore, l'excellente Malia Manuel (https://covergirlsdusport.blogspot.com/2024/02/malia-manuel-la-perle-du-pacifique-si.html), et la triple championne mondiale Carissa Moore.  Cela lui vaudra d'être qualifiée pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020, en compagnie de Moore, et d'être la surfeuse la mieux classée au monde.



Au passage, elle devient également la première surfeuse à recevoir le prix « Best of April », qui récompense les performances remarquables des futurs athlètes olympiques de l'équipe américaine.

À cause de la pandémie de COVID-19, les JO de Tokyo sont remis à juillet et août 2021.

En 2020, pendant la suspension des compétitions de surf en raison de la pandémie, Caroline a eu l'honneur d'être choisie pour apparaître dans le prestigieux numéro spécial "Maillots de Bain" du magazine Sports Illustrated.  Elle a récidivé cette année dans l'édition 2025 de SI Swimsuit réalisée dans sa Floride natale, à Boca Raton.

Elle reconnaît éprouver parfois des difficultés avec son image corporelle. Poser ainsi pour SI en maillot de bain a été une expérience assez intimidante.  En tant que surfeuse professionnelle, Caroline est habituée à porter des maillots de bain fonctionnels pour ses performances. Cependant, ceux-ci dévoilent moins son corps que les bikinis qu'elle porte lors des séances photos pour Sports Illustrated.  Ce sont des tournages à grands déploiements qui peuvent être éprouvants physiquement, comme l'a raconté la joueuse de tennis Eugénie Bouchard, qui a vécu l'expérience en 2018 (https://covergirlsdusport.blogspot.com/2025/05/de-steffi-graf-sunisa-lee-en-passant.html).

Bien que les milliers de commentaires sur ces superbes séances photos aient été majoritairement positifs, Marks a tendance à se laisser influencer en se focalisant sur un seul message négatif et désobligeant.  Mais elle a compris que : «en fin de compte, lorsque les gens font des commentaires négatifs sur vous, c'est généralement à cause de leur propre insécurité, et je pense que le simple fait d'apprendre cela a été vraiment utile».

Caroline garde un très bon souvenir de sa première expérience avec l'équipe de Sports Illustrated.  Les gens de la production du "Spécial Maillots de Bains" ont su la mettre à l'aise et en confiance.  Il faut se rappeler qu'elle venait à peine de fêter ses 18 ans et qu'à un si jeune âge, cette séance photo en bikini, sur les plages des Îles Turques-et-Caïques, représentait une "grosse affaire".  Celle de dévoiler davantage son corps dans une production d'une telle envergure.



Le numéro spécial "Maillots de Bain" de mai 2025 a mis en vedette plusieurs athlètes féminines d'élite qui ont remporté des titres mondiaux, ou établis des records, au cours de l'année précédente.  Selon la rédactrice en chef du SI Swimsuit, MJ Day, ces jeunes femmes «incarnent la prochaine génération d'étoiles prêtes à transformer le monde du sport.  Elles défient les stéréotypes et défendent l'égalité, inspirant les jeunes filles à s'imaginer à la fois comme des athlètes et des leaders».

Day poursuit : «Chez SI Swimsuit, nous avons toujours célébré l'avenir des femmes, et il n'y a pas de meilleure façon d'honorer ces réalisations remarquables qu'en les présentant dans les pages de notre numéro.»

Il n'y a pas seulement Sports Illustrated qui a tenu à encourager Caroline Marks à atteindre les plus hauts sommets de son sport.  En effet, elle est commanditée par des marques comme Roxy, Red Bull et Freestyle USA.



Elle ne s'attendait pas à connaître autant de succès, si tôt dans sa carrière.  Une carrière qui se poursuit avec autant de bonheur puisqu'elle vient de remporter récemment un autre titre, au Portugal.

Caroline est totalement dédiée à son travail.  Elle poste souvent des vidéos sur ses réseaux sociaux qui la montrent à l'oeuvre, sur les vagues, ou au gym, à l'entraînement.  Mais elle est plutôt discrète sur sa vie privée.    


La charmante athlète américaine, ouvertement féministe, utilise désormais sa notoriété pour promouvoir l'acceptation de l'image corporelle chez les jeunes filles, surtout celles qui sont en pleine puberté.  Elle a aussi milité pour l'égalité du traitement salarial entre les surfeurs et les surfeuses professionnels.

Lors de sa première année sur le circuit du championnat WSL, les femmes recevaient une rémunération inférieure à celle des hommes. Cependant, dès l'année suivante, cette disparité a été corrigée. Caroline a exprimé sa profonde gratitude envers les surfeuses qui ont combattu avant elle pour obtenir enfin justice et garantir l'égalité salariale.  Elles ont réussi à ouvrir la voie vers ce succès.

Entre-temps, après la fin de la suspension des compétitions de surf en raison du coronavirus, les Jeux Olympiques de Tokyo ont eu lieu à l'été 2021. Marks aspirait à une médaille olympique tout en étant, à seulement 19 ans, la plus jeune concurrente des épreuves disputées à Tsurigasaki, un endroit situé à une centaine de kilomètres à l'est de Tokyo.



Bien que Caroline ait obtenu le meilleur score des Jeux, hommes et femmes confondus,  durant les épreuves de qualifications, elle a perdu lors du match décisif pour la médaille de bronze contre Amuro Tsuzuki.  Cette quatrième place, juste au pied du podium, a été une grande déception, aggravée l'année suivante, en 2022, lorsqu'elle a rencontré des problèmes de santé qui l'ont contrainte à manquer la moitié de la saison sur le World Surf League Tour.

Mais en 2023, tous ces ennuis ont servi de motivation pour connaître sa meilleure saison à vie.  Après avoir gagné plusieurs compétitions en WSL, elle remporte son premier championnat du monde à l'âge de 21 ans.  Un exploit sans précédent à un si jeune âge.  C'est l'accomplissement de son plus grand rêve, après avoir bénéficié du soutien d'une foule de supporteurs, et après avoir travaillé si dur et avec tant d'acharnement, en faisant tant de sacrifices.
 



L'été suivant, aux Jeux Olympiques de Paris, l'heure de la revanche a sonné pour Caroline Marks.  Dans les vagues les plus difficiles à surfer au monde, celles de Teahupo'o, à Tahiti, la teneuse du titre 2023 de la WSL a prouvé que ce championnat n'était pas de la chance mais la marque d'une championne incontestable.

Dans la grande finale, Caroline a vaincu la Brésilienne Tatiana Weston-Webb pour ramener à la maison la très convoitée médaille d'or des JO de Paris 2024.  Elle se rappelle : «Une fois qu'ils l'ont annoncé, j'ai fondu en larmes.  C'est juste super émouvant - toute votre vie passe par un moment comme celui-ci, donc c'est vraiment spécial».  Ce qui est encore plus "spécial" voire quasi impossible, c'est de remporter deux grands titres mondiaux (WSL + JO) la même année, à seulement 22 ans.



Évoquant les sacrifices qu'elle a dû consentir pour atteindre ses objectifs, Marks admet avoir manqué de nombreux événements auxquels une adolescente ou une jeune adulte peut habituellement participer, tels que des fêtes, des anniversaires, des sorties entre amies, des cérémonies de remise de diplômes, bref, des dates importantes dans une vie normale.  Cependant, elle affirme qu'elle ne souhaitait pas être "normale" et qu'elle a tiré profit de ses expériences de vie hors du commun.

Ses expériences olympiques gardent une grande place dans son coeur.  L'américaine, qui vit à San Clemente, en Californie, souligne que les JO, c'est le plus gros événement auquel un athlète puisse participer.  «C'est une des choses uniques qui rassemble le monde entier et c'est très étonnant» (...) «et de voir que cela a attiré tellement l'attention sur le sport du surf, ça été si incroyable».


jeudi 26 décembre 2024

LA CHAMPIONNE DE NATATION ARIARNE TITMUS : UNE BATTANTE DÈS SA NAISSANCE !



Depuis huit ans, la nageuse australienne Ariarne Titmus bat des records et accumule les médailles aux championnats mondiaux et aux Jeux Olympiques.  Ses succès éclatants sont le fruit de son talent naturel et de ses entraînements acharnés, mais une autre raison explique peut-être ses triomphes hors du commun.

C'est toute une compétitrice, et selon elle, ainsi que ses parents, la nageuse de 24 ans doit son esprit de féroce combattante au fait qu'elle a dû lutter pour sa vie, dès qu'elle a vu le jour, le sept septembre 2000, à Launceston, en Tasmanie.

En effet, elle est née en ayant du mal à respirer car le cordon ombilical, enroulé autour de son cou, l'étouffait littéralement, et l'empêchait de bouger. Dès lors, c'est devenu une course contre la montre pour sa survie, puisque son corps était rapidement devenu bleu, et qu'elle courait un grave danger de mourir.

Le personnel médical a dû lui mettre un masque à oxygène, et lui administrer des médicaments, pour la sauver.

Heureusement, la petite Ariarne ne conservera aucune séquelle de cet immobilisme forcé, à la naissance, et de cette éprouvante venue au monde.


Au contraire, dès sa prime enfance, elle sera très active, et ses parents, eux-mêmes de bons sportifs, l'encourageront à les imiter.  C'est ainsi qu'elle pratiquera, entre autres sports, l'équitation et la natation.

Ses parents, constatant son habileté innée dans la pratique de ce dernier sport, feront tout pour favoriser son apprentissage et ses progrès, en la plaçant dans un milieu propice, et avec des entraîneurs de qualité.  C'est pourquoi ils déménagèrent leur famille dans le Queensland, où Ariarne a fait ses études au St Peters High School de Brisbane.

Guidée par le réputé entraîneur Dean Boxall, la jeune prodige ne tarde pas à s'affirmer, d'abord dans des compétitions locales, puis, ensuite, à l'âge de 15 ans, aux championnats junior Pan Pacifique d'Hawaï, où elle remporte la médaille de bronze dans son épreuve de prédilection, le 400 m libre, et la médaille d'argent, au 4 X 200 libre.


La nageuse d'élite ne regardera plus en arrière ensuite.  Le reste est un parcours historique : huit médailles olympiques (dont quatre d'or); treize médailles aux championnats mondiaux (dont six d'or); avec, entre ces exploits, huit médailles aux Jeux du Commonwealth (sept en or).

Dans ces compétitions de calibre international, Titmus développera une rivalité légendaire et respectueuse avec l'Américaine Katie Ledecky.  Les deux super athlètes s'échangeront les places sur la plus haute marche des podiums, ainsi que les records du monde, pendant plusieurs années.  Cette rivalité a été qualifiée d'une des plus grandes dans le monde du sport, et chacun de leurs affrontements était toujours attendu avec impatience de la part du public et des amateurs.

Plus récemment, la Canadienne Summer McIntosh est venue mêler les cartes en devenant une sérieuse menace à la suprématie de Titmus et de Ledecky.  D'ailleurs, il y a quelques jours, elle a raflé pas moins de cinq médailles (dont trois en or) aux mondiaux de Budapest, en Hongrie.



Ariarne Titmus était absente de ces compétitions, ayant décidé de prendre une longue pause après une année olympique qui l'a complètement épuisée.  Un problème de santé l'a amené à repenser sa carrière sportive en octobre dernier.

L'année précédente, à huit mois des JO de Paris, souffrant d'une hanche douloureuse, elle avait dû subir une intervention chirurgicale pour se faire enlever deux tumeurs sur son ovaire.  Heureusement, elle a pu reprendre l'entraînement à temps pour participer au grand rendez-vous sportif de Paris, au cours duquel elle a excellé dans la piscine olympique en remportant deux médailles d'or et deux d'argent.

Elle a d'abord nié que ses problèmes de santé n'influenceraient pas la suite de sa carrière de nageuse, mais plus récemment, elle a changé d'idée.  Bien que ses tumeurs à l'ovaire aient été bénignes, elles ont remis en perspective l'importance du sport dans sa vie.



Elle a déclaré : «Cela a mis beaucoup de choses en perspective pour moi.  Mon corps n'est pas seulement un véhicule pour s'entraîner, le but de mon corps, vraiment, est de porter un enfant un jour.»

Pour Ariarne Titmus, fonder une famille est devenu plus important que de remporter des médailles et de monter sur des podiums olympiques ou de championnats mondiaux de natation.  Un retour à la compétition n'est pas exclu, mais certainement pas avant un bon bout de temps.

On lui prête une relation amoureuse avec le nageur australien Kyle Niesler, mais Titmus est restée toujours très discrète à propos de ses fréquentations ou de ses histoires de coeur.  On verra ce qu'il adviendra de son nouveau but plus pressant de fonder une famille en devenant mère...  Cependant, en attendant, sa présence nous fera défaut lors des grandes compétitions de natation à l'échelle mondiale...  

dimanche 10 mars 2024



LA  SPRINTEUSE  ALLEMANDE  REBEKKA  HAASE  EN  QUÊTE  DE  LA  GLOIRE  OLYMPIQUE  À  PARIS.


Pour un ou une athlète de haut niveau, il n'y a pas de reconnaissance plus prestigieuse qu'une médaille aux jeux olympiques.  Et si vous méritez cette médaille dans la discipline reine des jeux, l'athlétisme, c'est encore plus merveilleux.

Vous avez beau avoir connu une carrière magnifique en athlétisme, vous avez même gagné à des championnats mondiaux ou continentaux; s'il vous manque une médaille olympique, il vous manque quelque chose de très important, qui ternit un peu votre palmarès, si impressionnant soit-il...

C'est le cas de la sprinteuse allemande Rebekka Haase, qui sera en quête d'une première médaille olympique à Paris, l'été prochain.  À 31 ans, ce sera fort probablement sa dernière chance de réaliser l'exploit de grimper sur le podium olympique.



Elle n'a guère d'espoir d'y arriver à titre individuel.  Elle court le 100 et le 200 mètres, mais bien qu'elle ait réussi le 2e meilleur temps au 100 mètre cette année (en 11 secondes 17 centièmes), le 6 février dernier, en Afrique du Sud, Haase est loin des meilleures performances de ses compétitrices de l'an dernier.

Pour ces distances du 100 et du 200, les Américaines et les Jamaïquaines dominent, avec peut-être l'exception de Julien Alfred, 22 ans, de Sainte-Lucie (Caraïbes) au 200 mètres (3e meilleur temps l'an passé, à Eugene, États-Unis, en 21 secondes, 91 centièmes).  La Jamaïquaine Shericka Jackson, 29 ans, (meilleur temps en 21:41), et les Américaines Gabrielle Thomas, 27 ans, (en 21:60) et Sha'Carri Richardson, 24 ans, (en 21:92) semblent intouchables.

Il y a un mois, Haase a franchi la distance en 23:15 (première place) aux championnats en salle de Leipzig.  Son record personnel est de 22:768 établi en en Suède, en février 2017.



Au 100 mètre, Jackson (photo ci-dessus) et Richardson ont réussi le meilleur temps l'an dernier (10:65), suivies de Marie-Josée TA LOU, 35 ans, de Côte d'Ivoire (10:75), et des  Jamaïquaines Shelly-Ann Fraser-Pryce, 37 ans (10:77) et Elaine Thompson-Herah, 31 ans (10:79).

Non, même si Rebekka Haas a déjà couru le 100 m. en 11:06 en 2017, chez elle, en Allemagne, ce n'est pas lors de cette épreuve individuelle qu'elle pourra réaliser son rêve de médaille olympique.  La jolie athlète native de Zschopau (2 janvier 1993), près de Chemnitz, en Saxe, misera surtout sur le relais 4 fois 100 mètres, dans lequel ses coéquipières et elle ont une réelle chance de glaner au moins la médaille de bronze.

En 2022, le quatuor qu'elle formait en compagnie d'Alexandra Burghardt, Lisa Mayer et Gina Brückenkemper avait remporté la médaille d'or au relais 4 X 100 m. aux championnats d'Europe disputés à Munich.  Plus encore, la même année, aux mondiaux de Eugene (USA), Haase et ses coéquipières (Tatjana Pinto remplaçant cette fois Lisa Mayer) obtenaient le bronze dans ces championnats de plus grande envergure (photo ci-dessous).



L'an passé, aux mondiaux de Budapest, Haase, Brückenkemper, Louise Wieland et Sina Mayer ont déçu en finissant en 6e position au relais 4 x 100 m., mais Rebekka croit qu'elles pourront se reprendre à Paris cet été.  La dernière médaille olympique de l'équipe allemande dans cette épreuve remonte en 1988, à Séoul, quand le quatuor féminin avait remporté l'argent.

À Paris, Rebekka Haase et quelques autres athlètes féminines auront les photographes et les caméramen à l'oeil.  En effet, ces belles sportives, représentantes du "beau sexe", se sont plaintes, ces dernières années, d'être victimes de sexisme de la part de certains membres des médias.

Elles reprochent à ces messieurs de ne s'intéresser à elles que pour leur apparence physique et...leurs fesses !  En effet, lors des épreuves d'athlétisme, elles accusent les photographes de se placer en position pour prendre des clichés de leur postérieur, ou de leur entrejambe, quand ceux-ci deviennent accidentellement exposés quand elles se penchent sur les blocs de départ des courses, ou pour exécuter des sauts en longueur, ou encore lorsqu'elles enjambent les haies durant les courses de 100, 200 ou 400 mètres haies.

Cela ne se produit pratiquement jamais, affirment-elles quand ce sont les hommes qui prennent part à ces compétitions.

Le cas le plus flagrant est celui de la coureuse Alica Schmidt (photo ci-dessous), dont on dit qu'elle est l'athlète féminine la plus sexy au monde.  Les photographes guettent minutieusement le moindre "accident vestimentaire" qui pourrait dévoiler les parties intimes de sa ravissante anatomie !  Et de tels "accidents" sont déjà survenus...



Dans ces cas, selon Rebekka Haase, par simple éthique professionnelle ou décence morale, le photographe en question n'aurait pas dû publier la photo révélatrice d'Alica Schmidt.  Pas plus que tous les autres clichés du même genre, pris aux détriments des autres athlètes féminines.

Les photographes accusés répondent en disant que ce n'est pas pire que les photos que ces sportives mettent parfois sur leurs comptes instagram ou facebook.  Celles-ci les montrent parfois en bikini, ou dans leurs courts uniformes de sport, avec shorts et petits hauts moulants.  Haase réplique avec véhémence en disant que ce n'est pas pareil.  Ce sont elles qui choisissent, approuvent et consentent à publier volontairement ce genre de photos.


Elle a déclaré à ce sujet : «Mes collègues et moi nous sommes entraînées dur pour ces corps.  Et bien sûr, nous aimons les montrer parce que nous en sommes fières.  Mais à nos conditions.  Et pas parce que nous voulons être réduites à cela.  Ce n'est pas parce que je m'affiche en bikini sur Instagram que les médias ont le droit de toujours prendre des photos dans les situations les plus désagréables et les plus révélatrices involontairement.  Sur Instagram, je réfléchis attentivement à ce que je publie, et comment.»

Pour être au mieux de sa forme, Rebekka Haase ne s'entraîne pas seulement au point de vue physique.  L'entraînement mental est tout aussi important.  Avant les compétitions, qui se produisent souvent après de longs voyages en avion, Rebekka se soumet à quelques exercices pour être dans un état mental à son maximum.



Encore là, ces exercices de détente ou de concentration peuvent paraître étranges et faire la "joie" des photographes : «si vous faites des torsions de la tête, pousser votre mâchoire dans une direction différente, ou sorter votre langue, je suis certaine que les caméramen sont très heureux.  Mais je le fais peu importe si ça a l'air fou.»

Cet été à Paris, gageons que Rebekka Haase ne craindra pas d'avoir l'air folle si c'est pour mettre enfin la main sur la médaille olympique qu'elle convoite depuis si longtemps !

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