dimanche 25 novembre 2012

MENEUSES DE CLAQUES DES DOLPHINS DE MIAMI : REPRÉSENTANTES PARFAITES D'UNE ÉQUIPE PARFAITE !


À chaque fin de semaine d'automne aux États-Unis, le football américain attire des millions de spectateurs qui vont acclamer des joueurs qui font figures de héros et de rois du stade.  C'est sans compter les dizaines de millions de téléspectateurs qui suivent les exploits de ces guerriers des temps modernes devant leur écran HD ou 3D.  Et comme tout doit être parfait dans ce grandiose spectacle du sport préféré des américains, que ce soit lors de rencontres opposant des clubs de football de niveau collégial, universitaire ou professionnel, il ne saurait y avoir de rois du stade sans reines du stade !  Et ces gracieuses monarques qui, sous le soleil ou sous les projecteurs, brillent de tout leur éclat et de toute leur beauté, ce sont les cheerleaders, ou meneuses de claques.  Elles sont le charmant trait d'union entre les vaillants rois-footballeurs et leurs fidèles sujets-partisans.  C'est encore plus vrai en dehors des terrains de football lorsque ces superbes ambassadrices représentent leur organisation, que ce soit dans le cadre d'activités communautaires, de spectacles pour les membres des forces armées, ou afin d'aider à amasser de l'argent pour des oeuvres de charité.


Bien sûr, dans ces fêtes ou ces réunions sociales, la présence des joueurs est toujours très appréciée.  Mais s'ils ne peuvent pas être là en personne, les supporters de l'équipe ne seront pas déçus si ce sont les pétillantes pom-pom girls de leur club chéri qui les remplacent.  Ce fut justement le cas en septembre dernier au WEST BOCA MEDICAL CENTER de Boca Raton, en Floride.  Moyennant un modeste déboursé de trois dollars, les employés de ce centre médical pouvaient participer à une fête commémorant le 40e anniversaire de la saison parfaite des Dolphins, le club de football professionnel de Miami, Floride.  En janvier 1973, en gagnant le match de championnant du Super Bowl, un des événements sportifs les plus prestigieux au monde, les Dolphins ont établi un record en remportant tous leurs matchs de cette glorieuse saison (17 victoires, aucune défaite).  Cet exploit n'avait jamais été accompli dans l'histoire de la Ligue Nationale de Football (NFL), et il n'a jamais été répété par la suite.  Depuis ce temps-là, les joueurs et les entraîneurs de ce club mythique se rassemblent régulièrement pour célébrer cette réalisation unique, qui fait d'eux des immortels qui occupent une place spéciale au Temple de la Renommée du football.  Évidemment, ces recordmen uniques en leur genre se font vieux.  Ils sont dans la soixantaine ou ils ont entre 70 et 80 ans.  Leur corps a changé en subissant les affres du temps, mais leur fierté, elle, est restée intacte (lire ici l'article à ce sujet).


En cette 40e année de célébration de leur "perfection", les anciens porte-couleurs des Dolphins sont très sollicités et ils ne peuvent pas répondre à toutes les invitations qui leur sont faites.  C'est pourquoi les ravissantes meneuses de claques des Dolphins sont parfois appelées à les remplacer.  En septembre, au Centre Médical de West Boca, elles ont rempli cette tâche avec grand plaisir.  D'autant plus qu'elles (Stephanie Melim, 22 ans, à gauche sur la photo ci-dessus, et Alison Schiraldi, 20 ans, à droite) formaient un écrin incomparable et inestimable pour le magnifique trophée Vince Lombardi, emblème de la suprématie du football américain, qui les accompagnait sur l'estrade.  Les travailleurs du Centre Médical en ont profiter pour se faire prendre en photo avec ces jeunes femmes super sexy dans leur coquet uniforme mettant en valeur leurs séduisantes "courbes".  Les employés masculins étaient aux anges, en demandant à ces jolies représentantes de signer le calendrier de leur squad.  Chaque année, la présentation de ce calendrier (voir deuxième photo ci-dessus), montrant les cheerleaders des Dolphins en bikini, dans des endroits paradisiaques, est un événement qui fait l'objet d'un défilé de mode (photo ci-dessous), dans le sud de la Floride.


Plus que sur le terrain, où elles sont souvent loin d'eux, c'est lors de ces rencontres plus intimes sur leurs lieux de travail ou dans leur communauté, que les partisans des Dolphins peuvent apprécier davantage "leurs" pom-pom girls.  Mitch Feldman, le directeur du Centre Médical de West Boca, avait d'ailleurs très hâte de voir la réaction des enfants quand les cheerleaders se rendraient dans l'unité de pédiatrie de l'établissement.  Immanquablement, ces visites apportent toujours beaucoup de joie et d'encouragement à ces petits malades qui oublient leurs problèmes en voyant apparaître devant eux ces belles fées agitant leurs pompons aux couleurs brillantes et étincelantes.  Leur présence, leur gentillesse et le réconfort qu'elles apportent sont précieux et n'ont pas de prix.  Ces rencontres profondément humaines touchent tout autant les cheerleaders impliquées.  Voir le bonheur dans les yeux des jeunes patients se refléter dans le merveilleux trophée Lombardi, que demander de mieux pour elles qui ont alors le sentiment de faire une différence positive, d'être plus utiles que jamais en faisant rire et sourire malades et employés dans cet environnement souvent affligé par la souffrance et les larmes.  Dans les nuits qui suivront cette visite fabuleuse, si la douleur ne vient pas troubler leur sommeil, les fillettes malades pourront rêver, comme toutes les petites américaines de leur âge, qu'elles sont dans la peau de leurs bienfaitrices, de leurs idoles du cheerleading, quelque part sur un terrain de football, devant une foule immense répondant à leur appel à encourager leur club favori.


On ne peut pas dissocier les différents rôles joués par les meneuses de claques sans diminuer ce qu'elles sont et ce qu'elles font.  Elles ne sont pas seulement de jolies poupées qui font office de mannequins durant certaines activités sociales ou qui savent danser pour divertir les amateurs de football.  En ce sens, elles sont bien plus que des artistes ou des beautés "plastiques" même si un bon nombre de spectateurs-voyeurs, assistant aux matchs, regardent surtout leur apparence "sexy".  Ils oublient que ces filles bien "roulées" sont aussi des athlètes qui s'entraînent rigoureusement afin d'allier force, souplesse et agilité dans la réalisation de leurs routines sur le terrain.  Si elles peuvent offrir de telles performances sans jamais perdre leur sourire, sans paraître ni essoufflées ou fatiguées, c'est parce que leur "cardio" est excellent, tout comme leur forme physique.  À Miami, les conditions climatiques mettent encore plus à l'épreuve ce haut niveau d'endurance.  Le soleil tape fort et fait parfois grimper le thermomètre à près de 120° F sur le terrain.  Il arrive aussi que les filles doivent affronter des orages tropicaux (photo).  Sans jamais perdre...le sourire, bien entendu !  Même si bien des gens ne veulent pas reconnaître le cheerleading comme un vrai sport, le fait que les membres du Comité International Olympique (CIO) songent à inclure des épreuves de cheerleading dans le programme de gymnastique, d'ici quelques années, prouve le respect qu'ils ont pour cette discipline à la fois spectaculaire et fort exigeante.


La plupart des dirigeants des équipes de football américaines accordent une telle importance au symbole social que constitue leur "squad" de meneuses de claques, qu'elles tiennent scrupuleusement à ce que leurs filles représentent toutes les composantes de leur clientèle ou de la population du coin de pays où elles évoluent.  C'est pourquoi on réservera des postes à des pom-pom girls issues de diverses communautés ethniques, ou des minorités "visibles".  Plus récemment, sous la pression de groupes sociaux ou parce qu'ils le jugeaient tout simplement approprié, les responsables de la formation de certains "squads" de cheerleaders ont fait de la place dans leurs rangs à des meneuses de claques plus âgées (dans la quarantaine) ou un peu plus "enveloppées" que la moyenne (elles sont grassouillettes, pas obèses, tout de même !).


Malgré leurs origines différentes, et à cause du patriotisme qui doit les animer et les unir, il est impératif que les filles travaillent ensemble, dans l'harmonie.  On les oblige à laisser chez elles leur ego, ou leurs caprices de diva, si jamais elles en ont.  Pas de place non plus pour la jalousie ou les préjugés.  Elles doivent toutes prendre des précautions pour avoir une conduite exemplaire, et ne vexer ou ne froisser personne.  Mitch Feldman, l'administrateur du Centre Médical dont nous avons parlé précédemment, est le premier à vouloir les imiter dans leur volonté de respecter les gens et surtout d'éviter de les choquer par un comportement inconvenant.  C'est sans doute pourquoi Feldman laissera au bureau son calendrier des cheerleaders sexy des Dolphins.  Pour ne pas que son épouse le voit et soit jalouse, dit-il sur un ton moqueur... 

LA  SPRINTEUSE  ALLEMANDE  REBEKKA  HAASE  EN  QUÊTE  DE  LA  GLOIRE  OLYMPIQUE  À  PARIS. Pour un ou une athlète de haut niveau, il n'y...